Plus de 250.000 scouts vont tirer profit des ateliers et des formations sur divers sujets concernant le changement climatique.
Les 10 et 11 Décembre derniers, COP Scout Madagascar s’est déroulé à l’Institut Supérieur de Travail Social (ISTS) de Mandrimena Iavoloha. Au programme de cet évènement, des conférence-débats autour du rôle des scouts malgaches dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et des enjeux des Conference of the Parties ou COP quant à l’effectivité de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement comme Madagascar. Diverses animations (sketches, jeux, concours, etc.) y ont également eu lieu, à part les expositions relatives au thème du changement climatique.
De plus, il y avait des séances de formations sur le « public speaking », le changement climatique, adaptation et atténuation, et les relations entre finances et risques climatiques, lesquelles ont vu l’intervention des jeunes ayant participé à la COP à travers leur partage d’expériences. Tout cela afin de renforcer la capacité de négociation et de plaidoirie des participants en terme de financement climatique, entre autres.
En bref, l’événement s’inspirait de la Conférence des Parties. Et, partage, enrichissement intellectuel et moral étaient indéniablement au rendez-vous. Ceci dit, d’aucuns se posent la question sur l’importance de cet événement.
Sur ce point, Mirindra Zo Andrianantenaina, Directrice générale de l’O.N.G Maharitra d’expliquer, tout d’abord, qu’en Octobre 2018, le Groupe International d’Experts sur l’Évolution du Climat ou GIEC ont tiré la sonnette d’alarme : une augmentation de la température au-delà de 1,5C° aurait des conséquences catastrophiques…
« Les actions individuelles sont importantes, mais ne suffisent malheureusement pas. D’où la nécessité d’une mobilisation collective dans laquelle les jeunes ont un rôle actif à jouer au niveau local » continue-t-elle.
Ensuite, au moins 250.000 scouts malgaches vont tirer profit de ce COP Scout. En effet, ce sont 275 jeunes scouts (du Fanilon’i Madagasikara, des Mpanazava, des Antily et des Tily) et des membres d’une vingtaine d’associations faisant partie du Comité « Namako ny Tany », un Comité pour la protection de l’environnement, qui ont été les bénéficiaires directs de l’évènement.
Et, les cheftaines et décideurs (Filoha, Mpiandraikitra et Loholona) qui ont profité des séances de formations durant les deux jours auront, à leur tour, la tache de partager ce qu’ils ont acquis à leurs congénères et d’intégrer dans leurs activités des actions se rapportant à l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Espérons qu’un jour, tous ces efforts porteront leurs fruits…