La société est fermée pour congé annuel du vendredi 30/12/22 au lundi 02/01/23 inclus.
Quelques salariés ont été appelés à travailler le samedi 07/01 de 8 à 12 h.
La semaine du 26/12 au 01/01/23 inclus, ils ont fait 39 h (soit 4 jours de travail du lundi à jeudi).
Si la société n’a pas fermé le 30, ils auront pu faire plus de 40 h.
La semaine du 02/01 au 08/01/23 inclus, ils ont fait 35 h.
Si la société n’a pas fermé le 02, ils auront pu faire plus de 40 h aussi d’après eux.
Actuellement,
les salariés réclament que les 8h du 30/12 et 02/01 soient incorporées dans le calcul des heures effectuées, comme ce n’est pas de leur volonté d’être en congé annuel ces dates-là.
et ils réclament leurs heures supplémentaires et la majoration du samedi travaillé. D’après eux ils se sentent lésés.
Auriez-vous un meilleur conseil pour gérer ce cas ?
Si les congés annuels ont été fixés par avance par l’ employeur et en concertation avec les représentants du personnel, les employés ne peuvent pas refuser la prise des congés à ces dates-là.
Les employés bénéficient d’une allocation de congés pour la période des congés pris, ici 4 jours du 30/12 au 02/01. Donc ces jours ne devraient pas être déduits du salaire. Dans la pratique, les employés touchent leur salaire complet en fin de mois.
Les heures supplémentaires
La première semaine :
Ils ont fait 7 heures supplémentaires sur 4 jours de travail (du lundi au jeudi). Normalement, on travaille 8 heures par jour et au-delà, les heures sont comptabilisés en tant qu’heures supplémentaires :
Heures normales : 4 jours x 8 heures = 32 heures.
Ici, ils ont fait 39 heures pour 4 jours.
Donc, 39 - 32 = 7 heures supplémentaires.
NB : ces heures doivent être payées.
La deuxième semaine :
C’est le même principe que la première semaine pour le décompte des heures supplémentaires.
Les heures travaillées le samedi ne seront pas considérées comme des heures supplémentaires car ils étaient en congés le lundi 02/01.
À mon avis, la valeur exacte c’est celle de la 2 ème ligne, car normalement le salarié ne bénéficie pas d’heures supplémentaires lorsqu’il ne travaille pas (quel que soit le motif)