Des formations génératrices de revenue pour les femmes de l’association Vehivavy Miavotra

Pas besoin de trop dépenser pour avoir un bon repas de fête. Cela a été possible grâce à la formation que les femmes de l’association Vehivavy Miavotra ont reçue.

Comme tous les premiers dimanches du mois, ce 26 Décembre 2021, les membres de l’association Vehivavy Miavotra (Litt. Les femmes qui veulent réussir) se sont préparés pour une journée de formation. Cette fois, la formation portait sur la préparation de gâteau de patate douce et de gâteau de carotte. Pendant deux heures de temps, les femmes y ont porté toute leur attention pour assouvir leur soif d’apprendre. La première partie de la séance était dédiée à la théorie tandis que la deuxième était pour la pratique, où les femmes devaient donc se mettre aux fourneaux. Chaque partie de la formation a durée environ une heure ce jour-là. Et, après les préparations, place à la dégustation. Les « C’était un régal ! » s’entendaient dans la salle.

Cette formation du 26 Décembre 2021 avait pour objectif de proposer à ces femmes un menu spécial qu’elles puissent partager avec leur famille respective le jour du nouvel an. « Les produits que nous avons l’habitude d’utiliser sont ceux qui sont accessibles à toutes les bourses. Mais surtout nous voudrions que ces menus soient sains et équilibrés », a commenté Marie Annie Rakotomanga, la fondatrice de l’association.

Par ailleurs, notre interlocutrice de continuer que le but ultime de ces formations c’est de contribuer à ce que « chaque femme ait un esprit créatif pour avoir son propre A.G.R. (Activité Génératrice de Revenue) ». Mais, qu’elles permettent également aux membres de se partager ce qu’elles ont appris dans leur communauté respective. Les membres et bénéficiaires des formations habitent aux alentours du quartier de Mahazina, Antsirabe. Elles ont entre 23 et 70 ans. En outre, elles sont issues de diverses classes sociales : femmes de tireurs de pousse-pousse, lessiveuses, commerçantes, veuves, divorcées, vendeuses de légumes, retraitées, etc.

Nos questions à Marie Annie Rakotomanga, fondatrice de l’association

1. Si d’autres femmes voulaient participer à ces formations de chaque premier dimanche du mois, que devraient-elles faire ?

Tout d’abord, elles peuvent assister à nos activités pendant un certains temps. Puis, quand elles trouvent que les formations leur sont utiles, nous serions ravies de les recevoir parmi nous.

2.L’association ambitionne-t-elle d’élargir la portée de ses services ?

Oui, nous voudrions bien donner ce genre de formation aux femmes qui résident dans les milieux ruraux.

3. Qu’est-ce qui font que ces formations soient spéciales ?

Celles-ci se concentrent sur le bien-être de ces femmes. En effet, les formations sont choisies en fonction des demandes même des bénéficiaires. C’est ce qui explique l’assiduité des membres.

Témoignage :

R. Paulette, lessiveuse :

Tous les matins, je pars en quête de linge à blanchir pour subvenir aux besoins journaliers de ma petite famille. La plupart du temps, je rentre bredouille. J’ai trois enfants à charge (11 ans, 17 ans et 19 ans). Je me suis séparée de mon mari quand nos enfants étaient encore en bas âge. Grâce aux cours de cuisine de l’association, j’ai pu faire les gâteaux que je vendent aux passants devant notre maison. De plus, en cas de besoin, je peux emprunter à la caisse de l’association pour démarrer mon A.G.R.

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