Elle est de nature sociable et bavarde
À seulement 22 ans, Finiavana Romance Ramamonjisoa a fondé sa propre entreprise dénommée « COCONAT ». C’est une entreprise qui fabrique des produits à base de coco. L’idée est née pendant le confinement : « Mes cheveux étaient abîmés et puisque nous avions beaucoup de noix de coco chez nous, j’avais décidé de les exploiter pour en tirer de l’huile de coco à appliquer sur mes cheveux. Cela a eu des effets positifs sur mes cheveux et des gens ont commencé à passer commande », raconte-t-elle. Plus tard, elle a pris contact avec un biochimiste dans le but d’améliorer la qualité de son produit. Actuellement, "COCONAT "emploie quatre (04) personnes dont deux employés permanents et deux autres saisonniers. Ces derniers sont appelés en renfort pendant les périodes de forte demande.
Côté académique, la gérante et propriétaire de « COCONAT » est étudiante en Master II de Communication et Dynamique Local de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université d’Antananarivo. Ce choix de parcours a été guidé par sa passion pour la communication événementielle. Pour la petite histoire, étant de nature sociable et bavarde, sa grand-mère lui disait toujours qu’elle devrait faire de la Communication ou devenir avocate. « J’ai donc choisi de faire de la communication », dit-elle en souriant. Son but là-dessus c’est « avoir sa propre boîte de communication qui aura quatre départements respectivement relatifs à l’événementiel, la création de contenus publicitaires, la consultance de projet et la création des visuels.
Pour ce qui est de son engagement dans le domaine social, Finiavana Ramamonjisoa est membre de l’association Reny Mifanohana. Bien sûr qu’elle n’est pas pas encore mère, mais elle trouve du plaisir à aider les mamans. Sur ce point, elle explique : « Nous avons été élevés seuls par notre mère après le décès de notre père quand j’avais six (06) ans. Cette association aide les mères à être autonome ».
Par ailleurs, quand nous lui avons demandé comment elle impacte positivement la nation, elle n’a eu aucune hésitation à nous dire qu’il lui suffit de donner le meilleur d’elle-même dans tout ce qu’elle entreprenne vu le nombre de ses d’activités.
Le message de Finiavana Ramamonjisoa
J’aimerais juste inciter les jeunes à réaliser leurs rêves dès leurs plus jeunes âges. Peut-être que vous n’avez pas encore les moyens financiers, mais il faut commencer avec ce que vous avez. En outre, il faut aussi s’efforcer d’acquérir les savoir-faire nécessaires à l’atteinte de ses objectifs.
Nos questions à Finiavana Ramamonjisoa
Outre que vos activités mentionnées ci-dessus, que faites-vous d’autres ?
Je suis également présidente de l’association des étudiants de notre faculté FLSH, journaliste au sein du Fiha.mag et responsable communication au sein de Riano Agency. Tout cela fait de moi une étudiante, une salariée, une entrepreneure et une personne engagée dans le social.
Pour cette année, quels sont vos projets ?
J’aimerais développer mon entreprise et exporter nos produits. Je voudrais obtenir mon Master II, réaliser avec mon équipe le salon international des acteurs économiques, que nous sommes actuellement en train d’organiser au sein de Riano Agency.
Quel événement vous a marqué le plus ? comment est-ce que cela vous a transformé ?
À l’âge de 19 ans, on m’a nommé présidente de l’association des étudiants où j’étais la seule représente de la gent féminine. C’est là que les batailles ont commencé. Cela m’a transformé parce que le fait d’être une femme m’a poussé à donner le meilleur de moi. J’ai subi toutes sortes de menaces. Ce n’était pas facile mais je les ai toutes surmonté.