Gladys Rajaonison œuvre dans l’autonomisation des femmes

Nous voudrions prospecter des clients à l’étranger pour pouvoir exporter nos produits

Women Empowerment, cette expression anglaise qui s’est répandue surtout au cours des dernières décennies, a une grande signification pour Dinalalaina Gladys Rajaonison. En effet, elle a créé l’association Ary Elatra Association ou A.E.A. C’est « une association à but non-lucratif laquelle a pour objet la promotion des femmes vulnérables comme les mères célibataires, les femmes et les jeunes filles déscolarisées », selon ses explications. Dans le cadre de ses activités, A.E.A. fournit des formations professionnelles gratuites sur les crochets avec du raphia, le macramé avec du raphia, la coupe et couture, le développement personnel, l’étude financière et l’entreprenariat pour venir en aide à ces catégories de personne. En outre, afin de garantir la pérennité et la continuation des activités de l’association, Gladys Rajaonison a également créé l’entreprise sociale Ary Elatra Company Company ou A.E.C. C’est cette entreprise qui assure « la création d’emplois pour ces femmes après leur formation. Ceci, en vue de leur épanouissement financier », affirme notre interlocutrice.

Les deux (2) entités A.E.A. et A.E.C sont donc complémentaires quant à la mise en œuvre de l’objet de l’association : la première s’assure de la formation et la seconde garantit l’emploi. Pour Rajaonison, cette question de l’autonomisation des femmes est quelque chose qui lui tient vraiment à cœur. La raison en est qu’elle s’est rendu compte qu’« à cause de la pandémie du COVID19, le nombre de jeunes filles déscolarisées augmente de jour en jour, ce qui risque de faire augmenter le nombre des mères célibataires par la suite ». Par ailleurs, elle est convaincue que les femmes tiennent une place très importante dans la société. C’est bien le cas « qu’elles soient diplômées ou non, riches ou pauvres, divorcées ou non… » selon ses dires.

Message de Gladys Rajaonison…

À toutes les femmes qui pensent que tout est fini et que tout est perdu parce qu’elles élèvent seules leur(s) enfant(s), celles qui sont abandonnées ou veuves, celles qui ne peuvent plus continuer leurs études, n’oubliez jamais que la vie nous réserve toujours une seconde chance. Nous pouvons toujours réussir sans avoir un homme à nos côtés et ce, même diplômée.

Gladys Rajao

Questions à Gladys Rajaonison

  1. Quels sont vos projets cette année ?
    Comme mes activités tournent autour de « Ary Elatra », je dirais que l’association a voulu créer un autre atelier en milieu rural, ce qui est déjà chose faite. En ce qui concerne l’entreprise, nous voudrions prospecter des clients à l’étranger pour pouvoir exporter nos produits ou sous-traiter pour assurer à nos femmes une situation financière décente.
  2. Qu’est-ce qui vous pousse à donner le meilleur de vous-même quotidiennement ?
    Sans aucun doute, c’est de voir ces femmes et filles de nos ateliers qui marchent 1h à 2h de temps tous les jours pour gagner leur vie. Elles ont décidé de se battre et de ne pas abandonner malgré la distance, les difficultés et bien d’autres problèmes. Leur assiduité m’inspire et la confiance qu’elles m’ont donnée me pousse à dépasser mes limites.
  3. Sur quels autres sujets êtes-vous sensibles ?
    La protection de l’enfance. En effet, je trouve qu’actuellement les enfants (surtout chez-nous) subissent des violences de toutes sortes.
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« Women’s empowerment allows women to make life-determining decisions through the different societal problems ».