Jean Ramampandrisoa, un jeune anglophone qui voit grand

Ce n’est jamais facile d’entrer dans le monde professionnel surtout lorsqu’on débute. On veut être meilleur et travailler plus pour démontrer notre volonté d’appartenir. En effet, aujourd’hui, beaucoup de jeunes optent pour étudier et travailler en même temps, car la vie devient de plus en plus chère. C’est le cas de notre interview du jour.

Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît et nous dire ce que vous faites dans la vie ?

Je suis Ramampandrisoa Jean, j’ai 26 ans et je travaille dans un centre d’appel et toujours étudiant. Ce qu’on fait dans ce genre de travail, c’est de donner des conseils aux clients et des services après vente pour être plus précis. On s’occupe d’aider les clients avec les articles qu’ils ont achetés. S’ils veulent un remplacement, un remboursement ou encore une réparation.

Vous dîtes être encore étudiant et aussi salarié, pourquoi ?

J’ai choisi de travailler et d’étudier en même temps pour pouvoir subvenir à mes besoins et aussi aider mes frères dans leurs études afin d’alléger les charges de mes parents. Un choix que j’ai fait en tant qu’aîné de la famille. :slightly_smiling_face:

Qu’est-ce que c’est que d’être l’aîné, en effet ?

C’est être un bon exemple pour ses frères, un guide, si vous voulez. Mais, personne n’est parfait, mais on montre le bon chemin tout en leur parlant des nos échecs, de nos combats de tous les jours. En somme, d’être là pour les accompagner dans la vie sociale que possible.

Parlez-nous de vos études ?

Personnellement, j’ai choisi l’anglais car c’est une des clés afin que je puisse obtenir un travail et continuer mes études. Mais, avec l’avancée de la technologie, maintenant, je veux m’initier au Développement Web. On est dans une ère de connexion, d’informations donc pour la logique, c’est d’y prendre part. Rires.

Quels sont les défis d’être étudiant et salarié en même temps ?

Ah! Beaucoup plus qu’il n’y paraît. Déjà, c’est d’équilibrer son temps entre le travail et les études. Dans un centre d’appel, mon emploi du temps ne dépend pas de moi, mais de mon travail. Des fois, les chefs accordent des exceptions, donc on peut fixer son « shift », mais des changements peuvent arriver.

Ensuite, prendre soin de son corps, de sa santé.
Oui, il faut être en bonne santé pour pouvoir jongler entre ces deux mondes. Moi, je fais du sport car c’est plus que nécessaire. Travailler dans un centre d’appel n’est pas comme de l’eau à boire. Il faut le mental, le physique. Il ne suffit pas de passer des appels. Il faut s’y conformer.

Vous faites beaucoup de sports, alors ?

Je m’accorde du temps pour le faire. Cela m’est indispensable. Comme on a deux jours de repos chaque semaine, on se doit d’en profiter pour se revitaliser, sortir un peu. Avec le temps, on apprend à gérer. Et même jusqu’à présent j’apprends.

En faisant les études en anglais, que projetez vous de devenir ?

On est tous à la recherche du bonheur, mais il ne faut pas se mentir qu’il faut de l’argent pour cela. Rires. Quand j’ai commencé l’anglais, j’ai rêvé de l’ « American Dream », le rêve américain. Avec le temps, j’ai réalisé qu’il me fallait un travail qui me permettrait de voyager. Et le choix de me convertir en développeur web me le facilitera.

Un message ou conseil pour les lecteurs qui nous liront ?

Un conseil, même les petites choses, il faut les faire avec grandeur. Donnez votre maximum dans tout ce que vous faites. Les amis, la famille c’est important aussi.