Le contrat d'apprentissage à Madagascar

Bonjour à tous , merci @Fabiola pour ces informations. Concernant le contrat d’apprentissage à Madagascar , les conditions sont elles définis par la société elle même? Il y a t-il un mode de rémunération dans ces conditions là? Ou s’agit-il seulement d’échanges intellectuels entre le maître et l’apprenti ?

Merci d’avance pour ta réponse.

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Bonsoir @Is.Maya,

Pour les contrats d’apprentissage, c’est un échange de savoir entre le « maître » et « l’apprenti » avec souvent une période de formation le soir ou le week-end.

A Madagascar on connait le contrat d’alternance. Par exemple, l’ESTI une école supérieur dans l’IT propose ce genre de contrat avec plutôt un encadreur professionnel.

Les périodes de formation ne sont pas le soir ou le week-end comme pour l’apprentissage qui met un focus sur le travail manuel. L’alternant passe de l’école à l’entreprise 1 semaine sur 2 par exemple, ou même 3 jours entreprise 2 jours école.

Côté rémunération, comme il s’agit d’un lien fort de l’entreprise envers l’apprenti, avec transmission de savoir, il faut le fidéliser. J’ai toujours vu que les alternants étaient rémunérés car les entreprises ont pignon sur rue, et respectent les normes légales.

Pour les apprentis c’est autre chose, ils sont dans des unités de production familiale, et ils ne sont pas payés avant d’être titularisés.

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Bonjour et merci @jmrolland pour ton avis.

Dans le sens où l’apprenti respecte la durée légale du travail, c’est à dire les 8h par jours comme tous les ‹ titulaires › et fournit les mêmes quantités/qualités de travail comme ces derniers là, qu’en est-il de leur cas ? Leur formation ou leur étude se fait en dehors du travail de leur propre gré. Cela a pour but d’évoluer leurs compétences comme le font plusieurs professionnels actuellement.

D’après l’article 194 dans le Code du Travail malgache, « tout travailleur a droit à un congé éducation/formation ». La durée s’étend à 12 jours par an. À ce moment, la personne concernée bénéficie d’une rémunération, dont le montant est le même que son salaire de base habituel. Le stagiaire jouit également d’une protection sociale.

D’autant plus que nombreuses sont les sociétés qui investissent et encouragent leurs employés dans la formation pour apporter de la valeur ajoutée à l’entreprise .

Prenons un cas concret, COMDATA est une entreprise spécialisée dans l’externalisation des interactions et des process clients (BPO) jusqu’au conseil en expérience client. Elle offre des formations a ses employés soutenus par la FMFP en donnant des bourses d’études à ses employés souhaitant poursuivre des études supérieures à Madagascar.

Ce système à contribuer un grand privilège à l’entreprise dans le sens où il a apporter une grande productivité au sein de l’équipe et une grande valeur ajoutée à l’entreprise.

Donc selon moi, considérer les apprentis de la même manière que les employés avec les avantages et contreparties identiques ne posent pas un problème. Etant donné que ses études ou sa formation se font en dehors du l’heure de travail et ne porte pas obstruction à sa vie professionnelle.

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Bonsoir @Is.Maya

En fait la société doit payer le nouveau fond de formation du FMFP qui est de 1% sur la base du salaire brut. Je pense que vouloir former ses collaborateurs est plus une stratégie d’utiliser les fonds ainsi prélevés.

En soit, c’est une application pratique du code du travail, bien que de nombreuses entreprises passent beaucoup de temps à former leurs employés au bureau. 2h par semaine de formation au bureau sur 48 semaines soit 96h utiles… cela nous fait du 12 jour de formation.

Je pense que beaucoup d’entreprises répètent des processus + souvent… Par contre institutionnaliser cet acquis de la formation est une excellente chose, car de nombreuses matières ne sont pas enseignées dans les écoles. Je pense au marketing digital par exemple, au référencement SEO, etc. Vous en voyez d’autres ?

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