Andriambololona Mialisoa, une jeune femme journaliste dans le milieu du sport

Y-a-t-il vraiment un métier pour la gent féminine et pour la gent masculine ? En voilà, en effet, une question qui suscite débat dans le milieu professionnel, et ce, depuis des décennies. Une situation qui révolte les deux opposés qui, d’un comme l’autre, veulent avoir un droit égal. Une lutte de longue haleine, mais qui, pour notre invitée du jour,en vaut vraiment la peine. C’est parti !

Pouvez vous vous présenter, s’il vous plaît ?

Je suis Andriambololona Mialisoa. Je suis née à Befelatanana, à Antananarivo, le 17 Août 1999 a Befelatanana. de profession, je suis une journaliste sportive et je suis aussi dans le milieu du sport.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

J’ai choisi ce métier pour deux raisons, en effet. Au préalable, parce que c’est un métier d’avenir et il correspond de surcroît à mon profil. Rires. A part cela, je suis encore étudiante à l’ENS, Ecole Normale Supérieure dans les APSA, Activités Physiques et Sportives Artistiques, EPS. En même temps, je veux devenir Spécialiste Coach préparateur physique.

Beaucoup de personnes surtout femmes ont du mal à choisir un métier, qu’est ce qui vous a poussé à vous décider ? C’est à dire, pourquoi avoir choisi l’EPS à la place d’autres domaines comme le Droit, La gestion, etc. ?

Les gens ont le jugement facilement lorsqu’il ne connaissent pas pas vraiment, ils voient simplement. Pour moi, j’ ai choisi l’EPS car la vie et l’être humain ne se séparent jamais du sport même si nous restons debout. Il y aussi surtout personnes qui pensent que les études en EPS sont liées avec le muscle, mais qu’il y at rien dans la tête. Détrompez-vous, c’est tellement faux. Je voudrais rappeler de mieux que connaitre avant de juger.

Depuis quand cette euphorie journalistique sportive a commencé ?

Depuis l’année 2019. Et je dois vous dire que le début de ma rédaction était pire. Rires. J’avais pensé que cela allait être facile, mais loin de là. C’était tout un défi, mais grâce aux soutiens, conseils, formation et réformation de ma marraine Anny Andrianaivonirina, présidente-fondatrice de l’Association des Femmes Journalistes de Madagascar, AFJM, je commence à me faire une certaine confiance en ce que j’ai choisi de faire. Par ailleurs, e n’ai jamais arrêté et je n’arrêterai pas de travailler et de chercher encore et encore une satisfaction d’écriture jusqu’à ce que mon objectif soit atteint.

D’après vous, qu’est ce qui est plus défiant quand on est femme, journaliste et sportive ?

Je dirais, les critiques. Ce n’est jamais facile surtout quand on commence. La timidité aussi en fait partie car ce métier demande plus d’audace. Si on est un peu mou ou facile à intimider, on a du mal à avancer. Mais, j’ai personnellement dépassé tout cela en deux ans de journalisme, même si les autres nous mettent une barrière ou un obstacle, cela ne nous empêchera pas d’avancer . Et il faut aussi se focaliser sur les objectifs et tout se passe comme sur des roulettes.

Quel est le sport que vous pratiquez le plus ? Quels conseils donnerez vous aux jeunes femmes qui veulent travailler dans le domaine du sport ?

Je pratique l 'Athlétisme dans la discipline de course de vitesse de 100 m et 200m. Ce que je donnerais comme conseils surtout aux jeunes filles et femmes qui veulent travailler dans le sport, c’est " Vous pouvez faire quelque chose de plus que ce que nos opposés pensent que nous ne pourrons pas". Encore, " Enlevez de votre tête que vous êtes des " fanaka malemy ", sexe faible, nous avons le droit du « mitom_dahy » dans ce métier. Rires. Je ne sais pas vraiment comment le traduire. Rires.