À 24 ans, il envisageait déjà de créer un centre de formation de haut niveau à Madagascar
Andriatsitohaimanantena Ramà Toky, contrairement à son nom, Chef Toky est un homme simple. En collaboration avec des grands hôtels de Madagascar et le groupe IGP, il commence à faire partie des chefs les plus en vue dans le monde des goûts et des saveurs. De plus en plus de monde, amateurs comme professionnels, sollicitent ses services.
Issue d’une famille de la classe moyenne, il a fait ses premiers pas dans le métier à l’âge de quatorze (14) ans. A cet âge, il commençait déjà à honorer des commandes venant de connaissances et de gens qui ont pu gouter à sa cuisine. « J’avais l’habitude d’aider ma mère à faire la cuisine. Cela m’a beaucoup aidé à découvrir ce que je voulais être et ce que je voulais faire », nous partage-t-il avec nostalgie. À 19 ans, le futur chef a suivi une formation en hôtellerie, tout en travaillant pour son propre compte. « J’avait ouvert un salon de thé à Ivato ! », se souvient-il. Après cette formation, les stages se sont enchainés à commencer par SOFITRANS, puis Joyau de l’Isalo, après Eulophiella, ou encore Hôtel Palissandre… Et du haut de ses 24 ans, il a suivi une formation des formateurs, car il envisageait déjà de créer un centre de formation de haut niveau à Madagascar. Ce qui a conduit à la naissance de Havila School à Ivato plus tard.
D’après lui, la solidarité est nécessaire pour réussir. « Nous pourrions vaincre toutes adversités et atteindre l’excellence en étant solidaire », affirme-t-il. Aussi, travailler seul ou bien réaliser des projets tout seul n’est pas dans son habitude. Mais à part la solidarité, Chef Toky nous a partagé qu’il a vraiment appris ce que c’est que la patience au cours de années passées dans le métier. « La patience nous donne du courage au moment où nous en avons vraiment besoin », avoue-t-il.
Sa recette préférée…
Duo de pomme verte et mangoustan
« Simple et excellent », dit-il.
Nos questions à Toky Ramà
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Devenir chef, est-ce votre rêve depuis toujours ?
Je ne voulais pas devenir chef. Je voulais seulement devenir un bon cuisinier-pâtissier et partager ma passion avec les jeunes. Mais en y étant dedans et avec la maturité, j’ai pris une voie non loin de ce que j’ai espérée. -
Qui vous inspirent dans vos œuvres ?
Cela paraît simple mais je peux dire que c’est ma famille. Rien qu’en pensant à eux me motive dans ce que je fais. -
À travers votre métier, qu’est-ce que vous voudriez que les gens voient ?
La réussite. Je voudrais que les gens soient les témoins de la réussite d’un homme simple issue d’une famille de la classe moyenne à Madagascar. Je voudrais aussi voir mes partenaires et les gens autours de moi réussir. Je veux montrer aux autres nations que les Malgaches sont capables de faire de bonnes/belles choses et même d’atteindre l’excellence.