Études sur les différentes Générations à Madagascar

Bonjour à tous :slight_smile:

En faisant des recherches sur les Millenials, j’ai réalisé à quel point à l’étranger les recherches sont mises en valeur. Alors je me suis dis qu’on devrait vraiment faire des recherches sur les différentes générations à Madagascar. Nos générations n’ont mème pas de nom … Seul la mienne, celle des 2000 a gagné une dénomination du fait de sa mauvaise réputation au sein de la population tananarivienne branché ( je précise parce qu’à Madagascar chaque classe a son propre " petit monde " qui a ses propres tendances et réalités ) .

Mais une étude bien établie pourrait non seulement briser les préjugés, mais également offrir aux entreprises des données de base pour bien comprendre le comportement de chaque génération, et ainsi les aider à bien choisir leur cibles.

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Salut @HaryRafano !

Oui, je dirais même que les études et les statistiques font énormément défaut à Madagascar, et ce dans tous les domaines.

Impossible de faire une étude de marché digne de ce nom sauf en passant pas des instituts de sondage coûteux que peu peuvent se permettre.

Que suggères-tu ? Stileex a déjà fait de nombreux sondages dans la rue. Les résultats sont intéressants, mais ça prend énormément de temps à réaliser. Là avec le Covid, pas forcément évident non plus d’aller questionner le badaud…

Ensuite, que cherches-tu à savoir plus précisément sur ces générations ? Leur habitude consommation je suppose ?

Bonsoir @Simon :slight_smile:

Oui je m’intéresse surtout à leurs habitudes de consommation. Mais aussi à leurs comportement au travail, les choix de carrière tendance de chaque génération. Par exemple, je sais qu’à un moment, à Madagascar, devenir fonctionnaire était le rêve de beaucoup de jeunes étudiants, et là maintenant, il y a une forte tendance vers le self-employment. C’est déjà une différence entre les générations

Puis, je pensais à une collaboration avec des étudiants, ou pourquoi pas l’Université pour la réalisation de cette recherche. Ils ( les étudiants ) ont besoin d’ expérience dans la recherche, et d’ailleurs, quelqu’un pourrait bien être convaincu d’en faire son projet de recherche pour sa thèse de Master ou de Doctorat.
Nous avons besoin du maximum d’information sur chaque génération et ce serait assez lourd pour une seule entité. C’est encore trop vague aussi, donc il faudra diviser en plusieurs sujet plus spécifiques de recherche. D’où la nécessité de collaborer avec d’autres entités, d’après moi

Ok je vois très bien ce que tu veux. Et effectivement ce serait une mine d’or d’informations pour le pays. Faire des sondages sur les étudiants ne me semble pas insurmontable. Il s’agit d’envoyer des équipes d’enquêteurs dans les facs et les écoles (ou à leur sortie). Mais après, c’est une question du budget… Qui va payer pour… En fait, c’est toujours une question de budget au final.

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Bonjour Simon,

J’ignore quels sont les coûts pour un projet comme celui là.

Mais comme tout obstacle ça se franchi. La question qui me bloque plutôt c’est : " Quand ? " Parce que ma priorité maintenant et jusqu’à ce qu’il puisse bien touner sans moi c’est Mitady.

Mais tu veux en faire ton business c’est ça ? Les études statistiques sur la population malgache ?

Mais non … L’objectif n’est d’en faire un business c’est juste une contribution en tant que citoyen. Ça fait honte de voir qu’on n’arrive même pas à distinguer les différentes générations Malagasy à Tana alors qu’on a combien de chercheurs.

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Mais s’il n’y a pas de business derrière pour financer alors ça doit être mené par une ONG financée par des fonds publics (et dans ce cas en fait c’est à l’INSTAT de s’en occuper). Façon sans budget, point de salut.

Bonjour :slight_smile:
C’est pour cela qu’il est mieux que ce soit fait par des chercheurs de l’Université

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Bonjour,
Enseignant de business school, j’encadre souvent des mémoires qui parlent de ces générations. Il nous arrivait même de publier des articles sur le sujet avec les bons mémoires de nos étudiants.
Ci-joint quelques exemples de ces publications.
Mais moi comme je l’ai déjà mentionné dans d’autres pistes dans notre forum, avec ces concepts importés, j’essaie de prendre un peu de distance et essaie toujours de les adapter au contexte local.

INC1 Z

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Bonjour @HaryRafano
En fait, il existe des noms pour chaque génération, si vous regardez l’image qu’a posté @TSOA10, il est écrit « génération Z » ce qui correspond aux jeunes nés à partir des années 2000.
On a donc :

  • la génération Z, ceux qui ont toujours vécu avec internet, génération ultra-connectée, très habiles avec la technologie, on les reconnait par leur audace et leur sens de l’autonomie (j’ai moi-même une nièce de 5 ans qui manipule une tablette plus vite que moi et cela sans l’apprentissage de ses parents :rofl: ) ils découvrent en ce moment le monde du travail et ont beaucoup plus de choix que les générations précédentes.
  • Ensuite on a celle qui a grandi avec le numérique, née entre 1980 et 2000 et qui se fait appeler génération Y. Elle a aussi vu le monde sans internet et donc la transition vers le digital s’est faite avec elle. Plus dans la conscience du « le monde ne se construit pas tout seul » et « on a qu’une seule vie » (YOLO : You Only Live Once), les jeunes Y sont de bons travailleurs mais qui aiment s’amuser en même temps. Et si vous remarquez, la plupart d’entre eux sont à fond dans des mouvements environnementaux, volontariats et vie sociale en entreprise.
  • Puis il y a la génération X, 1965 à 1980, les travailleurs, les enfants d’après-guerre ! Celle qui a le plus ressenti les impacts économiques et culturels. Ils ont dû réinventer la vie à Madagascar en apportant toute leur énergie. Ils ont connu le chômage et ont en fait leur force car c’est une génération qui tient à montrer sa valeur et faire ses preuves.
  • Et enfin, on a la génération baby-boomer, née entre 1943 et 1965, génération qui a grandi sans problème de travail. Ils ont surtout misés sur les compétences que les études.

Je ne sais pas si cela correspond à tes attentes cependant, les enseignants d’aujourd’hui utilisent de plus en plus cette catégorisation pour démontrer mais aussi pour préparer leurs cours, surtout en terme de management, marketing et communication.

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