Jimmy Ranitratsilo, un citoyen d'Afrique qui porte la voix du social et du panafricanisme je

Qu’est ce que réussir dans la vie ? En voilà une question que posent beaucoup de jeunes diplômés ou non, soient-ils. En effet, la jeunesse d’aujourd’hui peine à se faire une place dans le milieu professionnel. Mais, de quelle jeunesse exactement s’agit il sachant que peu d’entre elle se pose de questions car a encore du mal à accéder à une éducation de normes. Pour notre invité du jour, tout part de la société. Prenez plaisir à le lire.

Pouvez vous vous présenter, s’il vous plaît ?

Jimmy Ranitratsilo , socio-anthropologue, président de l’association Socialt’ity qui est une association destinée à promouvoir le Panafricanisme et la promotion du bien-être social à Madagascar et en Afrique.
Je suis également politicien de métier. Je suis membre d’un parti dénommé ADN.

Qu’est ce qui a fait que vous choisissiez ce métier ?

Le métier du social, vous volez dire. Bien, car le social est selon moi, la seule et unique vraie ossature du développement dans tout pays. Le social doit être le centre de nos préoccupation. Le métier de politicien va de paire avec cela car la politique doit être au service du peuple.

Faites vous autre chose à part ?

A part cela, je suis actuellement l’ambassadeur et le défenseur de la Charte de La jeunesse Africaine à Madagascar.
En tant que tel, je travaille avec un réseau de 109 jeunes dans les pays d’Afrique.

Vous êtes dans le milieu du social , quels en sont les défis ? En quoi consiste ce travail ?

Mon défi est vraiment de forger une harmonie sociale dans laquelle tout individu puisse s’épanouir que se soit humainement ou économiquement . Soit de créer la Première Maison d’Afrique à Madagascar pour diffuser la culture Panafricaine et aussi de créer un programme de partage Panafricaine nommé : PLA (Panafrican Leadership Access).

Qu’est ce que vous aimez ou pas dans ce métier et quel était son déclenchement ?

Être témoin de l’inaction face à la nécessité du social et face aux besoins qui affluent en SOS . Le déclenchement ? Je dirai, l’amour de la patrie, l’amour du social. Le vouloir et désir d’aider et de contribuer pour mon pays en tant que jeune.
Qu’est ce qui vous a bloqué parfois ?
Le système de réseautage non maîtrisé est pénalisante. Il faut,selon moi,capitaliser tous nos réseau, à des fins nobles qui ne sont autres que le social.

Quel était l’événement qui vous a marqué ?

C’était de représenter Madagascar au siège de l’Union Africaine en 2019 pour porter haut la voix de la jeunesse dans un contexte d’échange et de rencontre panafricaine.

Vous faites partie de ces visages d’Afrique, qu’est ce que cela vous fait ?

Je conçois l’Afrique comme une multitude d’opportunités et de potentiels à mettre en avant. Je me vois comme un atome dans cette dimension . Une entité qui se doit de contribuer pour faire briller mon pays et l’Afrique sur le plan international.

Parlez nous de ce que vous ressentez jusque là; fierté, réussite, déception, échec ?

Ma fierté, c’est voir des sourires autour de moi. Impacter en guidant la jeunesse à bien agir de manière à être responsable. Ma fierté, c’est voir triompher l’éducation et la sensibilisation politique au profit de l’éthique et de la vraie bonne gouvernance au service du bien. Et, ma fierté réside dans mon modeste parcours qui tend à valoriser la jeunesse.

Conseillerez vous quelqu’un de faire ce que vous faites ?

Chaque métier est noble ! Quand vous êtes enflammé par le désir d’aider et de vraiment travailler , tout est possible pour tout. Il n’y a pas, selon moi, un métier prédestiné en genre.

Comment trouvez vous le milieu de l’entrepreneuriat à Madagascar ?

En un mot, on se doit de valoriser nos productions locales . On se doit de booster des pépinières industrielles. Chose que le ministère de l’industrie et du Commerce actuel est entrain de mettre en réalisation.

Quel est le secret d’un bon citoyen ?

Une bonne éducation civique, je dirai. L’esprit d’appartenance et un ancrage identitaire par rapport à des valeurs et une vision commune.
##Si vous devez résumé votre parcours professionnel, vous vous diriez ?
Que le chemin reste encore semé d’embûches mais que je suis sur la bonne voix pour cette précieuse cause sociale.

Y a t’il eu un eu un moment où vous vouliez baisser les bras? Et qu’est ce qui vous motive le plus ?

Forcement quand on cours après plusieurs choses à la fois , la fatigue est votre premier ennemi . Mais ayez un pilier, croyez!
C’est l’altruisme qui me motive tous les jours.

Que diriez vous aux gens qui veulent entreprendre et réussir par leurs propres moyens ?

Le plus important c’est de commencer, de savoir surfer sur le quotidien.
Le succès se construit et chaque réussite de tous les jours cumulés font le succès.